




Cela s'applique à la fois aux médicaments figurant sur la liste des spécialités (LS) et à ceux qui sont utilisés hors indication ou de la limitation approuvée ou qui ne sont pas disponibles sur la LS et qui sont réglementés par l'article 71 OAMal (utilisation dite "off-label"). La fixation des prix donne souvent lieu à des discussions entre l'industrie pharmaceutique et l'Office fédéral de la santé publique (OFSP). Si l’application doit être « off label", les acteurs concernés sont souvent en désaccord sur le bénéfice attendu par rapport aux coûts. Dans ces discussions, on oublie souvent que les retards ont un impact direct sur la vie des personnes concernées. Dans le domaine des maladies rares, un facteur qui aggrave la situation est qu'il existe rarement une autre thérapie qui puisse être utilisée comme alternative acceptable.
L'année dernière, nous avons soumis des suggestions d'optimisation du olutool-non-onko, qui est utilisé par les médecins conseil pour évaluer les cas conformément à l'article 71. Un formulaire révisé est disponible depuis la fin mars 2020. Cependant, l'évaluation reste très exigeante, surtout dans le domaine des maladies rares. La coopération de toutes les parties concernées dans l'intérêt des patients est essentielle à cet égard.
À la fin de l'année dernière, la Commission fédérale des médicaments (CFM) a tenu ses élections de renouvellement intégral. La CMF conseille l'OFSP dans l'évaluation des nouveaux médicaments autorisés par Swissmedic et destinés à être inscrits sur la liste des spécialités. Nous sommes heureux que le 27 novembre 2019, notre membre du comité, le professeur Sandro Rusconi, ait été élu par le Conseil fédéral au CFM pour la période 2020-2023.